ehliuh Posté le: Mer 15 Fév à 17:40
Dos à l'étable Ehliuh se reposait à la faveur du crépuscule de printemps.
Non pas qu'il fut vraiment fatigué de sa journée de forage passée au vide mais la scène à laquelle il venait d'assister lui pesait : un membre du souffle de la Loria et un membre de la Cabale Aleph Arkelen venaient à nouveau de s'affronter en pleine ville faisant fit de toute idée civilisation pour leur guerre stupide. Il y avait bien sur eut un mort à la fin, mais les passants continuaient leur chemin, c'était devenu d'un banal...
Toujours pas cette réaction d'outrage qu'on aurait pu attendre de ce peuple fier qui en l'occurrence affichait la placidité d'un arma. Il avait bien tenté de soigner l'homin à terre mais cette fois si encore, pour une obscure raison les forces nécessaires lui avaient manquées.
Alors il s'était posé là, à attendre les premières étoiles...
Il sentit un souffle chaud passait dans son coup et comme une liane lui enserrait le cou.
D'abord crispé il compris bien vite que ça n'était là qu'une marque d'affection de son brave mektoub de monte: Eau. Celui-ci avait sans nul doute réussi à échapper à l'attention du palefrenier et sentit son maître dans le désarroi.
"Je te néglige ces temps ci hein?"
Ehliuh posa affectueusement sa paume sur la trompe et plongea ces yeux dans les grands pacifiques de l'animal. En cherchant profondément il avait l'impression de voir une compassion infinie jaillir de l'humidité des pupilles d'Eau.
Alors il se releva, empoigna les reines et commença à guider le mektoub d'un signe de la tête:
"Aller ! Viens on va faire un tour"
Passant au préalable à l'étable pour acheter un peu de foin à t'étable il gronda "pour la forme" le garçon d'étable: il avait en fait envie de le remercier.
C'était l'occasion ou jamais d'accomplir un de ses rêves de réfugié ; faire le tour des nouveaux territoire seul avec sa monture: une communion paisible avec Atys.
Il était déjà l'aube quand ils partirent tout deux pour Zora.
En passant à coté de Windermeer Ehliuh s'arrêta pour contempler la ville, il fallait savoir prendre le temps d'apprécier les belles choses...
Hormis une altercation avec une tribu de Cute tout se passa pour le mieux, la rapidité d'Eau permettant de facilement distancer la plupart des prédateurs, du moins jusqu’aux primes racines.
Là, il le savait commençait vraiment l'aventure, la première partie de l'escapade souterraine se passa sous le signe de la discrétion mais un grand kipesta remarqua les aventurier et les pris en chasse, c'est bride abattue qu'il devaient maintenant rallier le vortex du pays malade! L'essentiel du chemin était parcouru et Ehliuh regarda derrière lui pour vérifier qu'il avait semé ses poursuivant, c'était sans compter avec un kipucka de petite taille qui surgit juste devant Eau.
Celui ci se cabra aussitôt et la chute se fit rude pour Ehliuh que le kipucka ne tarda pas à attaquer sommairement. Eau lui cherchait un refuge qu'il trouva auprès d'un troupeau d’herbivores locaux.
Après avoir ressuscité, Ehliuh n'était pas calmé et toujours bien décidé à offrir à Eau ce tour d'Atys. Il avait décidait qu'il n'en resterait pas là, quelque que soit les risques de destructions de la graine et le nombre de résurrection que cela prendrait!
Ayant été ressuscité au vortex il ne tarda pas a retrouver, heureux, son brave ‘toub et il repartirent vers la capitale Zoraï.
La traversé du pays malade ne posa pas de problèmes majeurs si ce n'est qu'ils durent prendre particulièrement de précaution lors du passage à proximité de la redoutable kitiniére de Desertstock. En chemin Eau fit connaissance avec ces grands cousins Zoraï lors d'un pique nique improvisé à la marre aux mektoubs, l’occasion pour Ehliuh de subir l’usage amusé que les mektoubs font de leur trompe dans l’eau.
Rupture, vint le désert et avec lui la soif : par manque de prévoyance les ressources avaient étaient rapidement consommées et il fallait trouver vite de l'eau. Heureusement la cité de Dyron n'était guère loin et elle fut ralliée dans la douleur mais rapidement.
Après un passage afin de saluer les libres Frontaliers à leur avant poste Ehliuh fit un pause à Pyr pour prendre le nécessaire à la suite du voyage.
Prochain objectif, Thesos, où le danger se présentait plus sous la forme de l'accueillante taverne à laquelle il ne pouvait trop s’attarder puis le pays matys!
Apres l'aridité du désert c'est avec plaisir qu'Ehliuh pris le temps de s'arrêter au joli coin de verdure de la source cachée.
C'était sans compter sur la faune locale plutôt agressive, s'ensuivit donc un nouveau sauvetage qui prit plus de temps que prévu car Eau avait été subtilisé par les bandits locaux ! Seul et tenant à ne recourir à aucune aide extérieur pour son voyage Ehliuh du faire preuve de ruse pour arriver finalement à ses fin.
Le reste du chemin qui consistait à venir à Yrkanis ne posa pas de problème et tout deux furent heureux de pouvoir se restaurer dans la capitale matis. Après un copieux repas ils empruntèrent la route du sud ou ils eurent l'occasion de croiser une bien étrange matis...
Malheureusement le plus dur restait à venir, en effet Ehliuh connaissait mal la masure de l'hérétique et se perdit bien des fois dans ce dédale où tourner en rond au milieu de prédateurs bien plus fort que lui n'était pas qu'une vague impression.
Malgré ces efforts il fut à nouveau jeté à terre par un puissant torbak l'aillant saisi par la cheville. La mission de sauvetage/orientation qui suivie fut la plus dure de toutes sans doutes : obligé de se réfugier dans la moindre petite mare, notant sur la carte ses nombreuses erreurs de chemins, Ehliuh faillit baisser les bras et accepter l'aide proposée par les Harmonieux mais rien n'y faisait: il n'en démordrait pas! Ce n'est qu’après de nombreuse résurrections qu’il mit enfin la main sur Eau qui lui, paisible, avait visiblement sympathisé avec une tribu de Gibbaï qui se montrèrent bien moins sympathique avec Ehliuh ! Une fois monté sur Eau il du faire preuve de qualités d'écuyer qu'il ne se connaissait pas pour échapper à la vigilance des nouveaux amis du mektoub.
Restait à parcourir la dangereuse Loria et au fond en espoir le repos de Fairhaven. La mort le croisa bien sur au détour mais rien qui ne le surprit d'avantage au bout de ce long tour des nouvelles terres.
C'est enfin le coeur satisfait et soulagé un peu de la bêtise homine qu'ils finirent par rejoindre leur belle ville...
hrp: tout ça pour dire que j'ai maximisé ma DP mais que je me suis bien amusé /hrp